Le rythme de vie accéléré sur le plan personnel et professionnel a fait exploser le niveau de stress. Aujourd’hui, plus que jamais, les Français ont besoin de trouver des moyens de se détendre et d’augmenter leur bien-être. Le massage est un moyen d’évacuer le stress et les tensions. Le massage bien-être connaît une véritable expansion depuis quelques années.

Pour celles et ceux qui aiment procurer des massages, et qui ont de bonnes aptitudes d’écoute, le métier de masseur ou masseuse en micro-entreprise est fait pour vous !

Il est relativement facile de s’installer comme masseur en auto-entreprise et ce statut juridique offre par ailleurs de nombreux avantages.

Il est cependant important d’avoir une connaissance du métier, des réglementations, des étapes à respecter pour la pratique et des conditions d’accès pour réussir dans ce secteur.

Le massage bien-être

Le masseur bien-être se distingue des médecins et des autres thérapeutes. La pratique du métier nécessite toutefois d’avoir des connaissances solides du corps humain. Le massage bien-être s’inscrit dans les activités de service à la personne. Le métier consiste à faire des manipulations du corps humain pour encourager la détente et la relaxation, tant sur le plan physique que sur le plan émotionnel.

Le massage bien-être est destiné aux personnes qui cherchent à soulager leurs tensions de manière naturelle. Il y a plusieurs techniques pour les massages bien-être, chacune de ces techniques étant différente selon les besoins du client. Les techniques de massage les plus courantes sont les massages japonais, les massages californiens, le shiatsu, les massages traditionnels chinois, et les massages thaïlandais. On note aussi l’émergence des techniques ayurvédiques, des massages aux pierres chaudes et de la réflexologie plantaire.

De plus en plus de ménages Français, en recherche de relaxation et de détente, font appel aux massages bien-être au minimum une fois par mois. Plus de 20% des Français se rendent régulièrement aux instituts de beauté et aux salons de massage, alors qu’environ 50% auraient aimé se faire masser mais n’ont pas recours aux massages. Le secteur du bien-être est partagé entre les esthéticiennes, les masseurs et les kinésithérapeutes. Il y a plus de 20 000 établissements de bien-être en France.

Où exercer l’activité de masseur en micro-entreprise ?

Il est possible d’exercer son activité selon ce qui est le plus avantageux : dans un local professionnel, à son domicile, au domicile des clients, en maison de retraite, dans les centres de rééducation, dans les hôtels, dans les campings, ou au sein des entreprises.

Lorsque l’on choisit d’exercer dans un local, on peut envisager de partager l’espace avec d’autres professionnels du bien-être, comme, par exemple, une esthéticienne. Cela permet de réduire les charges locatives et d’augmenter sa visibilité.

Le local professionnel aura l’obligation de respecter les normes d’accès pour les personnes à mobilité réduite. Cette obligation ne s’applique pas à la pièce de la maison utilisée pour l’activité de massage lorsque l’on exerce à domicile.

Les formations pour devenir masseur auto-entrepreneur

Il n’est pas nécessaire de posséder un diplôme spécifique pour exercer le métier de masseur bien-être en France. Ceci n’est pas applicable pour le masseur-kinésithérapeute, qui est une activité libérale réglementée et nécessite donc d’être diplômé pour la pratique.

Bien qu’aucune formation ne soit requise au préalable, il est fortement recommandé de se former avant de lancer son activité de masseur bien-être, pour être crédible et efficace, surtout vis-à-vis de la concurrence. Il est bon de savoir que les formations de masseur bien-être sont payantes.

Il est possible de se rapprocher de deux organismes pour identifier la formation qui correspond le mieux à son projet professionnel : la Fédération du Massage Traditionnel de Relaxation (FFMTR) et la Fédération Française de Massage Bien-Être (FFMBE).

Ces deux fédérations ont pour but d’encadrer et de promouvoir la profession en mettant en place une déontologie ainsi que des plans de formation. Il est également possible de suivre des formations spécialisées dans l’esthétisme avec un BTS ou un CAP esthétique.

Deux certifications sont reconnues par l’État depuis 2018 et sont inscrites au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) : Praticien en massages de bien-être et Intervenant Spa et Bien-Être. La reconnaissance par l’État offre l’avantage d’être éligible aux aides de financement.

Les qualités pour devenir masseur en micro-entreprise

Les clients pour les massages recherchent avant tout un moment de relaxation. Le masseur doit donc pouvoir mettre ses clients à l’aise en faisant preuve de sens d’empathie, d’une très bonne écoute, de générosité, et de discrétion. Le masseur doit aussi pouvoir s’adapter et avoir un sens aigu du respect de la pudeur et de l’intimité.

Le masseur doit bien évidemment avoir de solides compétences professionnelles et connaître parfaitement les techniques de massage. Le masseur doit maîtriser les connaissances fondamentales de l’anatomie pour ne pas causer de blessures.

Il doit également respecter les règles d’hygiène et avoir une excellente connaissance des produits qu’il utilise pour son activité (les huiles de massage, les pierres chaudes etc) pour ne pas risquer des allergies ou des contre-indications.

Les missions du masseur

Le masseur a tout d’abord une mission de conseil, car il doit aviser son client du type de massage qui convient le mieux à ses besoins. Une fois cela déterminé, le masseur procède au massage. Celui-ci dure environ une heure.

Selon les résultats voulus, le massage vise plutôt les mains, les pieds, le dos ou le visage. Le travail du masseur bien-être aide le client à se relaxer et à se détendre, se sentir mieux, lutter contre et réduire le stress et l’anxiété, et améliorer l’équilibre physique et émotionnel.

Les revenus d’un masseur bien-être micro-entrepreneur

Le revenu mensuel du masseur bien-être varie selon les compétences, l’expérience, la notoriété et le lieu de l’exercice d’activités. Un débutant dans le métier peut gagner entre 1 200 et 1 600 euros par mois.
Le prix d’un massage en salon commence à partir de 40 euros et peut atteindre les 150 euros. Même en étant indépendant, le praticien ne touchera pas l’entièreté du montant car il doit cotiser aux différents organismes sociaux (caisse d’allocations retraites, Sécurité sociale, par exemple).

Le masseur souhaitant étendre son activité et faire évoluer sa carrière peut, à moyen ou long terme, ouvrir un spa, ou même un centre de bien-être proposant esthétique et massages. Bien que cela nécessite un investissement financier conséquent, cela permettra au masseur d’agrandir sa gamme de services.

Les étapes pour devenir masseur bien-être micro-entrepreneur

Le masseur souhaitant travailler en indépendant doit suivre plusieurs étapes pour s’installer. La profession de masseur bien-être est reconnue par l’URSSAF sous le titre de “thérapeute en drainage lymphatique” ou encore comme “technique manuelle de bien-être et de lâcher-prise”.

Se former

La première étape est de suivre une formation aux différentes techniques de massage. Il faudra choisir une école ou un établissement sérieux et reconnu, ceci afin d’acquérir une certaine crédibilité au démarrage de son activité professionnelle. Les fédérations FFMBE et FFMTR ont une liste des établissements reconnus dans le domaine.

Étude de marché et business plan

Avant de se lancer dans l’entreprenariat, il faut réaliser une étude de marché. Celle-ci est une étape importante dans la création d’un projet d’entreprise. C’est aussi une démarche obligatoire pour obtenir un financement pour la création de la micro-entreprise.

Il en va de même pour la réalisation d’un business plan : plan d’affaires et plan financier pour démontrer la rentabilité, la viabilité et la pertinence du projet de création d’entreprise. En effet, les institutions financières demandent inévitablement une étude de marché et un business plan pour vérifier la solidité du projet avant d’accorder un financement quelconque à une entreprise existante ou une future entreprise.

Trouver un local adapté

Le choix du local commercial est également une étape à ne pas négliger. L’emplacement va jouer un rôle clef dans le succès du salon de massage. Il faut prendre en considération plusieurs critères tels que le prix du loyer, les termes du contrat (la possibilité de sous-location, la durée du contrat etc), les réparations et les améliorations à apporter au local, ainsi que d’autres aspects tels que l’insonorisation, l’entretien, l’isolation, l’emplacement de la concurrence.

Choisir son statut

Lancer son activité sous le statut de micro-entreprise est un choix idéal pour débuter. Le masseur bien-être micro-entrepreneur peut bénéficier de formalités simplifiées, de même que de coûts avantageux pour la création. Le micro-entrepreneur doit s’enregistrer auprès de l’URSSAF.

D’autres statuts juridiques sont également disponibles mais ne sont pas tous adaptés pour la création d’activité de masseur bien-être : l’Entreprise Individuelle (EI), l’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) ou la SARL à associé unique, et la Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU).

Lancer sa communication

Il faudra bien faire attention à la communication. Comme le masseur bien-être n’est pas un médecin, son discours ne doit pas prêter à confusion. Le masseur ne doit pas faire de diagnostic et ne doit faire aucune référence médicale dans sa communication.

Finalement, il ne reste plus au masseur bien-être que de se faire connaître auprès de la clientèle. Cette étape est aussi primordiale à la réussite du masseur. Il est possible de créer son propre site internet, d’utiliser les réseaux sociaux, ou de faire appel aux annuaires et aux réseaux de professionnels.

Assurance professionnelle masseur bien-être

RC Pro masseur bien-être

Bien que vous ne soyez pas obligé de souscrire cette assurance, du fait que la profession libérale de masseur bien-être n’est pas réglementée, il reste fortement recommandé de prendre une assurance Responsabilité Civile Professionnelle, pour se protéger en cas de poursuites de la part d’un client.

Protection juridique

Cette couverture vous offre un accompagnement en cas de conflit légal avec un tiers dans le cadre de votre activité professionnelle. La protection juridique fait souvent l’objet d’une extension de garantie dans le cadre de la souscription d’une assurance RC Pro ou d’une multirisque entreprise.

L’assurance multirisque

Incontournable pour couvrir vos locaux et votre stock, l’assurance multirisque pour micro-entreprise offre également la garantie RC Pro, la protection juridique et de nombreuses autres garanties qui peuvent s’avérer incontournable.

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