L’univers professionnel a connu de nombreux changements depuis le début du 21e siècle. De nouveaux concepts comme freelance et auto-entrepreneur sont apparus. Mais il est parfois délicat de bien faire la distinction entre ces deux notions.

Certes, ils offrent un certain niveau de liberté et concernent un travailleur indépendant. Si vous aspirez à devenir entrepreneur individuel, il est nécessaire de bien faire cette distinction.

Nous explorons ici les différentes possibilités et quelle pourrait être la meilleure option pour vous !

Qu’est-ce qu’un micro-entrepreneur ?

Un auto-entrepreneur est une personne qui décide de lancer une activité professionnelle à travers un statut spécifique, celui de la micro-entreprise Il travaille à son propre compte et dirige sa propre entreprise, mais l’appellation micro-entrepreneur représente un statut qui sert à qualifier cette personne juridiquement.

C’est un régime s’appliquant aux personnes physiques ayant créé une entreprise individuelle sous un régime simplifié pour exercer leurs activités. C’est un statut permettant de lancer une activité sans devoir remplir toutes les formalités nécessaires à la création d’une société.

Les micro-entrepreneurs sont généralement responsables de tous les aspects de leur entreprise. Ils gèrent le marketing, les ventes, la comptabilité et s’occupent du service à la clientèle.

Les avantages à la création d’une auto-entreprise sont nombreux, être son propre patron, fixer ses horaires, gagner un revenu supérieur à celui d’un salarié exerçant la même activité. C’est donc une excellente option, qui a tout de même quelques limites, que nous verrons dans la suite de cet article.

Qu’est-ce qu’un freelance ?

Un freelance est un individu travaillant à son compte et qui exerce des missions pour une ou plusieurs entreprises. C’est donc un travailleur qui maintient son indépendance dans l’exercice de son activité professionnelle.

Les freelances travaillent dans divers domaines, tels que la rédaction, la conception graphique, le développement Web, etc. Ils sont généralement engagés pour travailler sur des projets spécifiques.

De facto, ils ne sont pas considérés comme des employés des entreprises pour lesquelles ils travaillent. Au contraire, ils sont payés pour chaque projet qu’ils réalisent. Cependant, le freelance doit exercer son activité, bien qu’indépendante, sous un régime juridique particulier. Plusieurs régimes peuvent convenir au freelance.

Freelance micro-entrepreneur

Être freelance avec le statut d’auto-entrepreneur présente de nombreux avantages. Premièrement, ce statut simplifie le processus de création d’une activité. Deuxièmement, le statut de micro-entrepreneur offre certains avantages en réduisant certaines obligations comptables.

Enfin, le statut d’auto-entrepreneur offre la possibilité de travailler autant ou aussi peu que nécessaire. À noter qu’il est également facile de passer à un autre statut professionnel si l’activité se développe beaucoup.

Freelance en Entreprise Individuelle

L’entreprise individuelle est une bonne option, voire une nécessité lorsque les risques de l’activité ainsi que les investissements requis sont limités. C’est une structure souple, peu onéreuse et facile à mettre en place. De plus, dans ce statut juridique, la TVA est récupérable et le chiffre d’affaires de l’entreprise est illimité.

Freelance dans une forme sociétale (EURL ou SASU)

Lors de la création d’une entreprise, le choix de la forme juridique est une décision importante. Opter pour une société présente plusieurs atouts pour le freelance. Tout d’abord, on note la possibilité de faire des recrutements, ce qui favorise le travail en équipe au sein de l’entreprise. De plus, dans une société, la responsabilité du freelance est limitée, car la structure est ouverte aux investissements extérieurs. Un autre avantage réside dans la possibilité de constituer un capital à partir de 1 €.

Les types de sociétés les plus courants sont l’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) et la SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle). La principale différence entre ces deux types d’entreprises est qu’une EURL est moins coûteuse à mettre en place et à gérer qu’une SASU.

Pourquoi être freelance sous un autre statut que micro-entrepreneur ?

Être son propre patron présente de nombreux avantages. Cependant, il y a aussi quelques inconvénients à être freelance via une micro-entreprise. Tout d’abord, le régime de la micro-entreprise est accompagné d’un plafond pour le chiffre d’affaires.

Cette disposition est parfaite pour les salariés voulant gagner des revenus supplémentaires. Pour des activités qui ne génèrent pas un chiffre d’affaires important, également.

Mais dès l’instant où le freelance est un consultant spécialisé dans un domaine d’activité très spécifique, pour lequel formation, connaissances, savoir-faire, investissements amènent soit un chiffre d’affaires, soit des revenus élevés, ce statut n’est plus adapté. L’auto-entreprise est donc plus adaptée pour vérifier la viabilité de cette nouvelle activité sous un statut d’indépendant.

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